La Méthanisation est-elle un procédé d'avenir ? 

 

     IV.3- Inconvénients :

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Bien que le processus de méthanisation engendre un gain économique important, il ne reste pas moins coûteux pour l’entrepreneur.

En effet, avec l’exemple de l’unité de Saint-Bonnet de Salers, on peut affirmer que la mise en place d’une unité de méthanisation, lorsqu’elle est gérée en collectivité, ne nécessite pas moins de 8 ans de fonctionnement continu pour son remboursement complet.

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Concernant la production du biogaz, la mise en route de l’unité va être longue et coûteuse puisqu’il va falloir chauffer le digesteur et attendre son chargement.

Le stockage du biogaz va, quant à lui, nécessiter d’importants volumes, sa compression sera donc très coûteuse et consommera beaucoup d’énergie.

 

En plus de cela, les installations doivent être régulièrement entretenues afin d’éviter les problèmes comme les fuites de gaz dans l’air ambiant en cas de mauvaise étanchéité du méthaniseur et assurer une bonne production. En effet, le gaz étant inflammable, il ne doit en aucun cas entrer en contact avec l’air extérieur sous peine de provoquer des explosions.

Il faut donc aussi s’assurer des bonnes conditions de production qui sont, le maintien à une température avoisinant les 37°C et, garder un taux d’acidité correspondant puisque le PH influence les bactéries.

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Aussi, certains problèmes sont rencontrés en ce qui concerne la population voisine de certaines unités, effectivement, les installations peuvent vite devenir des pollutions visuelles, le paysage pouvant être gâché par le méthaniseur, la torchère ou autre installations imposantes.

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De plus, des nuisances sonores sont aussi à prendre en compte, par exemple, lorsque le cogénérateur fonctionne 24H/24 celui-ci peut devenir dérangeant bien que son bruit soit atténué. Ou, lorsque c’est le jour de collecte des intrants, un important trafic de camions ou de tracteurs est alors présent, ce qui peut engendrer beaucoup de bruit.

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Enfin, certaines nuisance olfactives peuvent se faire sentir, notamment, lors du passage de ces mêmes véhicules, chargés de substrats odorants tel que le lisier et le fumier.