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     A/ Voie Sèche :

 

La Méthanisation par voie sèche fonctionne à partir des intrants qui possèdent un taux de matières sèches élevé (supérieur à 20%) comme par exemple, le fumier ainsi que la paille qui sont des intrants très souvent utilisés en voie sèche.

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La voie sèche possède un rendement électrique plus important puisqu’elle n’a pas besoin d’équipements électriques (pompe, agitateur…) pour fonctionner mais d’équipements de manutention spécifiques, ce qui nécessite peu d’intervention humaine autre que celle pour la manutention des intrants.

 

Ce type de production engendre plusieurs avantages, comme le fait de pouvoir utiliser des intrants très variés. Aussi, la production de biogaz peut être continue, c’est à dire, se dérouler dans plusieurs digesteurs fonctionnants en décalage, qui peuvent accepter de grandes quantités de volumes d’intrants.

L’utilisation de plusieurs digesteurs permet d’assurer la sécurité en cas de pollution d’une partie des intrants si la cellule de méthanisation est défectueuse.

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     B/ Voie humide :

 

La Méthanisation par voie humide fonctionne principalement avec des intrants possédants des taux de matières sèches faible (inférieurs à 20%) comme par exemple les boues ou les graisses.

Ces intrants vont être emmenés dans des silos à l’aide de pompes ou de trémies d’incorporation où ils seront brassés afin d’éviter la formation de blocs.

 

Par la suite, ils vont être placés dans un digesteur. Ce dernier est constitué d’une grande cuve où les intrants y seront contenus et dans laquelle un mélangeur entrera en action ayant pour but d’homogénéiser le contenu. Un bloc de chauffage sera présent et servira à maintenir le mélange à une température optimale pour la digestion.

 

La partie supérieure, en forme de dôme, appelée “ciel gazeux”, est présente afin de pouvoir stocker le biogaz produit.

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