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     III.2- BioGNV :

 

Il est possible que le biogaz produit soit utilisé comme carburant une fois qu’il aura été injecté dans le réseau de distribution, cependant, s’il doit être utilisé, il faut que les gaz autres que le méthane qui constituent le biogaz soit retirés, on appelle cela l’épuration du biogaz.

En effet, le BioGNV pourra être utilisé seulement si le méthane y est présent à un minimum de 96%, sans vapeur d’eau ou dioxyde de carbone. La qualité du BioGNV doit être conforme à celle du réseau national et donc répondre à la norme ATEX ( ATmosphère EXplosive) qui impose la maîtrise des risques relatifs à l’explosion du gaz.

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Le BioGNV permet de réaliser des économies d’énergies fossiles mais aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% par rapport aux carburants traditionnels. Grâce à son impact environnemental, le BioGNV participe directement à l’objectif de l’Union Européenne qui est d’atteindre 10% d’énergie renouvelable dans les transports d’ici 2020.

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Le BioGNV étant produit localement, il permet le développement d’une économie circulaire et rend les territoires plus autonomes énergétiquement, par exemple, les déchets annuels de 7000 habitants produisent l’équivalent en carburant de la consommation d’un bus annuellement.

C’est donc un atout économique important pour les territoires qui peuvent désormais produire leur propre carburant, qui plus est, bio.

Aussi, les véhicules fonctionnant déjà au GNV pourront utiliser le BioGNV sans aucune adaptation particulière, ce qui rend son déploiement plus facile.

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